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Rakel Jacobsen - Nosferatu

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Ven 23 Fév - 11:36
Rakel Jacobsen
Fondatrice
Rakel Jacobsen
Age : 721
Race : Nosferatu
Métier : Assistante du propriétaire de la boite de nuit de la ville
Date d'inscription : 13/09/2017
Messages : 49
Célébrité : Laura Vandervoort
Rakel Jacobsen


Nom ► A ma naissance, je n'avais pas de réel nom de famille. Mais mon père a jugé bon de me faire appeler de Moscou, comme lui, signe de mon appartenance à la lignée royale de Russie. Quand j'ai changé de prénom, j'ai choisi moi-même mon nom, Andronikov. Il y a trois mois, j'ai décidé de prendre Jacobsen comme nom de famille, pour aller avec un prénom scandinave. Prénoms ► J'ai eu plusieurs prénoms pendant ma longue existence. Je suis née sous le prénom Setanotchka, fille de Iouri III de Moscou. Puis je me suis faite appeler Fenia. Ce n'est que récemment que je me suis renommée Rakel. Il s'agit de l'unique prénom à consonnance scandinave que j'ai utilisé, bien plus adepte des prénoms slaves. Age ► J'ai environ 714 ans. Date de naissance ► Je ne me souviens pas réellement de ma date de naissance. Je me souviens seulement que c'était en hiver, un sombre hiver de l'année 1303. Lieu de naissance ► Je suis née dans une ville qui a aujourd'hui disparut des cartes et des mémoires. Elle fut remplacée en 1703 par St Petersbourg, en Russie, siège du pouvoir tsariste. Situation familiale ► Je suis la seule fille de Iouri III de Moscou. A l'époque, cela revenait à dire que mon père était Tsar de Russie. J'avais vingt-deux ans à la mort de ce dernier, que je n'ai jamais regretté. État civil ► Célibataire. Je répète souvent que l'amour, c'est pour les faibles... C'est uniquement parce que j'ignore s'il existe un homme sur terre qui voudrait de moi. Orientation sexuelle ► Hétérosexuelle. Métier ► Je n'ai jamais appris à travailler. J'ai été princesse de Russie puis vampire jusqu'à la guerre contre les Kajura où j'ai été "tuée". Je n'ai repris vie qu'il y a trois mois et j'ai beaucoup de mal à me faire à la vie moderne... Je suis cependant assistante du propriétaire de la boite de nuit de la ville. Statut social ► Je n'ai pas à me plaindre étant donné que je suis un vampire, ou Nosferatu, je n'ai donc pas besoin de faire des courses pour me nourrir vu que je me nourris de sang. Groupe ► Air. Race ► Nosferatu. Célébrité ► Laura Vandervoort.
Qualités
Aimante Adjectif signifiant porter à aimer, affectueux. Je vous l’accorde, le mot aimante n’est pas le premier qui vient à l’esprit quand on parle de moi. Ce serait même plutôt l’inverse. Néanmoins, une fois que je suis attachée à quelqu’un, je n’hésite pas à le montrer.
Clémente Adjectif signifiant qui agit avec clémence, qui est porté à oublier les fautes, les offenses des autres. Celui-là aussi peut poser question. Mais ce n’est pas parce que je suis une Nosferatu que je ne suis pas capable de pardonner à quelqu’un. C’est un fait assez rare pour qu’il soit souligné en tout cas. Mais attention, je ne suis pas non plus une bonne poire. On me blesse une fois, pas deux.
Courageuse Adjectif signifiant qui a du courage, de la fermeté, de l'ardeur, de l'énergie au travail. Là, oui, je me reconnais déjà mieux dans cet adjectif. Il m’arrive effectivement de ne pas avoir peur du danger. Après tout dépend ce qu’il faut faire. Je n’irais pas mourir juste parce que quelqu’un me l’a demandé. J’ai besoin d’avoir toutes les cartes en main pour savoir si cela vaut la peine. Mais je serais capable de sauter dans une maison en feu pour sauver un illustre inconnu, n’allez pas penser je ne sais trop quoi.
Fidèle Adjectif signifiant que l'attachement, le dévouement à quelqu'un reste constant. Alors, oui, j’ai des aventures avec beaucoup d’hommes, je vous l’accorde. Mais une chose: je suis actuellement célibataire et je n’ai donc aucune attache. Cependant, sachez une chose, quand j’aime, ce n’est pas à moitié. Je reste attacher à l’homme que j’aime, je ne vois que par lui pour ce qui est de certaines choses et il est hors de question pour moi d’aller voir ailleurs. Ce qui vaut également pour lui.
Inventive Adjectif signifiant habile à inventer, à imaginer quelque chose d'originale. Mes siècles de vie m’ont appris à me débrouiller seule. Je ne pourrais pas dire que je suis une McGiver à cette époque vue que je réagis très mal avec la modernité… Mais je sais par exemple fabriquer mes propres vêtements ou reconnaître des plantes toxiques. Alors oui, cela ne me sert plus à grand-chose désormais mais voilà, je sais me débrouiller.

Défauts
Froide Adjectif signifiant qui manifeste une réserve voisine de l'hostilité. Déjà un mot qui m’est plus familier. Je ne donne clairement pas l’impression d’attacher une quelconque importance aux personnes qui m’entourent. Mais en même temps, comprenez-moi. Je suis Nosferatu et donc quasiment immortelle si je ne croise pas un bucher ou un pieu en bois. Pourquoi irais-je m’attacher à un être humain qui va vieillir pour finalement mourir?
Franche Adjectif signifiant qui agit de façon claire, sans équivoque ni arrière-pensée. J’ai toujours dit ce que je pensais, faisant fi de ce que les autres pouvaient bien en penser. Ta robe ne te va pas? Ne compte clairement pas sur moi pour te faire des compliments… Cela m’a plus d’une fois apporté des problèmes par le passé. On dit que l’on apprend de ses erreurs, clairement, ce n’est pas mon cas.
Têtue Adjectif signifiant qui montre un attachement obstiné à ses opinions, à ses décisions. Je suis extrêmement têtue. Je ne change quasiment pas d’avis ou de jugement. On pourrait également dire rancunière vu qu’une fois ma confiance perdue, c’est définitif. Alors ne me faites jamais une crasse si vous voulez rester dans mes proches. De plus, il n’est clairement pas né celui qui me fera changer d’avis sur telle ou telle chose.
Bagarreuse Adjectif signifiant qui aime la bagarre, la lutte, qui est toujours prêt à se battre. J’aime me battre, je le reconnais. Et je suis d’ailleurs assez douée pour cela. Si une dispute dégénère, vous pouvez être certains que je serais de ceux qui viendraient à se taper dessus pour faire comprendre à l’autre camp pourquoi il a tort. Mais je suis également assez douée pour démarrer des bagarres et m’éclipser quand je sens les ennuis arriver.
Violente Adjectif signifiant qui fait preuve d'un vif emportement, d'une grande brutalité envers quelqu'un. Alors oui, je le reconnais… Il m’arrive d’être violente. Parlez-en à mes objets du quotidien… Ayant beaucoup de mal à comprendre comment ils fonctionnent, il n’est pas rare de me voir balancer mon téléphone portable à travers une pièce ou envoyer valser mon ordinateur… Ce qui revient assez cher, je le reconnais… Mais si je suis capable de le faire avec un objet, je peux également le faire avec un humain.

Je suis une créature, et plus exactement une nosferatu, une très ancienne Nosferatu. J'ai été transformée au cours de l'année 1322, j'avais alors 19 ans. Cela m'a bien aidé à la mort de mon père mais apprendre à gérer mon côté suceuse de sang a été très compliqué. J'ai longtemps maudit l'homme qui m'a transformé mais aujourd'hui, je suis assez contente qu'il l'ait fait. Même si je reconnais quand même que j'aurais bien aimé connaître certaines joies qui auraient fait de moi une femme, comme donner la vie par exemple. Néanmoins, je n'aurais cependant jamais connu ce 21e siècle et toutes ces avancées technologiques... Assez effrayant pour moi au premier abord. Et même encore aujourd'hui, si je maitrise parfaitement bien ma condition de Nosferatu, la modernité me donne bien du fil à retordre.



Que pensez-vous des humains ❖ Ce que je pense des humains… Vaste sujet. J’étais l’une d’entre eux pendant dix-neuf ans, de ma naissance jusqu’à ma transformation en Nosferatu. Si je me suis sentie proche d’eux pendant des années après ma transformation, ce n’est plus le cas depuis mon réveil. Les quelques humains que j’avais connu à l’époque de ma transformation ou de l’attaque dont j’étais été victime sont morts alors que je suis toujours là. Comment voulez-vous que je me sente proche d’eux? Honnêtement, je me fiche bien des humains. Tant qu’ils ne viennent pas m’ennuyer, je ne les menace pas.

Estimez-vous normal de devoir vivre cacher aux yeux du monde ❖ Franchement, vous n’avez pas des questions plus intelligentes? Je me fiche pas mal de devoir vivre cacher aux yeux des humains. Cela ne change pas ma vie actuelle même si je reconnais que pouvoir se mêler aux humains sans craindre d’être découverte, ce serait un net avantage. Mais de par mon âge, j’ai trop souvent constatée que l’être humain réagit souvent violemment à ce qu’il ne comprend pas. Pour faire court, il cherche à détruire tout ce qui pourrait être une menace pour lui… Même quand la chose en question est pacifiste et ne cherche pas à nuire. Cela se constate souvent avec les guerres, la conquête de l’Ouest aux Etats-Unis ou je ne sais quoi encore… Alors tant que personne ne pourra certifier que les humains ne chercheront pas à nous détruire, la situation me convient parfaitement.

Comment sont vos relations avec les Kajura ❖ Les Kajura… Moins je les vois et mieux je me porte. Après tout, c’est à cause de l’un d’entre eux que je suis restée 485 années dans un sommeil engendré par un pieu en bois planté dans le cœur. Heureusement pour le Kajura d’être déjà mort à mon réveil sinon je l’aurais retrouvé et je lui aurais fait passer l’envie de recommencer. Clairement, je n’aurais pas hésité à le tuer pour ce qu’il avait osé me faire. Depuis, je me tiens à carreau car je doute que les Kajura actuels soient spécialement rassurés à l’idée qu’un vieu Nosferatu ayant connu la guerre et privé d’une partie de sa vie par l’un d’entre eux traine en ville.

Voudrais-tu redevenir humain ❖ Fut une époque, j’aurais saisi cette opportunité sans même réfléchir. Pour une seule raison : je voulais connaître les joies de la maternité. Je voulais tomber enceinte et avoir un enfant. Désormais, je dirais non. J’ai découvert une époque impressionnante avec la technologie et toutes les avancées auxquelles je n’aurais jamais pensé. Et imaginez un peu ce que cela pourrait donner dans les siècles à venir… Je veux voir ça, je veux connaître le futur et pour ça, j’ai besoin que le temps n’ait pas d’emprise sur moi. J’aime ma condition de Nosferatu, je me définis grâce à elle. Alors il est hors de question que je lui tourne le dos.


Elinou
Quel âge as-tu ? 29 ans. Comment es-tu arrivé jusqu'à nous ? Je suis la fondatrice de ce forum. Comment trouves-tu notre forum ? Je l'aime mais je ne suis pas objective. A quelle fréquence penses-tu nous rendre visite ? Au moins une fois tous les jours minimum. Un petit mot pour la fin ? Love on you

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Ven 23 Fév - 11:37
Rakel Jacobsen
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Rakel Jacobsen
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The story of my life



Les pommiers et les poiriers fleurissaient
Ma vie a commencé par un mensonge. Mon père était l’époux de Kontchaka, une princesse mongole plus connu depuis sous le nom de baptême Agafia. Cependant, cette dernière était stérile et donc dans l’incapacité d’apporter un héritier à mon père, Iouri III de Moscou, ancêtre de tous les Tsars de Russie. Et même, son épouse était du genre frigide alors il avait bien du mal à se faufiler dans sa couche. C’est pourquoi il allait souvent dans un bordel non loin de son château, pour connaître les joies de la chair avec des femmes de petites mœurs. Et un soir de l’année 1303, il coucha avec une jeune prostituée aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus ensorcelants. Quelques semaines plus tard, il apprenait que cette dernière était enceinte et il donna l’ordre de la ramener au château. Elle allait porter son enfant et à sa naissance, le bambin serait présenté comme l’enfant de Kontchaka, lui accordant ainsi le trône de son père. Sauf qu’un soir d’hiver, ce ne fut pas un vaillant jeune garçon qui vint au monde mais une ravissante petite fille. Setanotchka, voilà comme elle fut nommée. Elle deviendrait la prochaine souveraine de Russie comme le veut son rang. Et cette petite fille, c’était moi. La vie en 1303 était bien différente de celle que vous connaissez désormais, en 2018. Les maladies allaient bon train à l’époque et je ne sortais que rarement du château de mon père. Je passais mes journées à déambuler dans les froids couloirs, me réchauffant au coin du feu avec un livre. J’avais eu quelques précepteurs qui m’apprenaient les rudiments de la lecture mais la mienne n’était composée que de textes religieux. En grandissant, mon père devint un homme froid et distant, sous le gourou de son épouse Agafia. Cette femme, je ne l’ai jamais appelé maman. Car elle ne l’a jamais été pour moi. Les rares gestes d’affection que je pouvais avoir de sa part, c’était des mots durs et abaissants quand je ne faisais pas quelque chose correctement. Heureusement, je pouvais compter sur ma servante, Klavdia. Ma véritable mère. Elle avait été sauvée du bordel où elle vivait par mon existence et elle c’était occupée de moi avec tout l’amour dont j’avais besoin. Je me surprenais parfois à rêver que c’était elle ma mère avant de me souvenir que ce n’était pas possible, qu’elle n’était que servante et pas de rang royal.

Katioucha marchait sur la berge
Mais il faut savoir que la vie ne se déroule pas forcément comme on le voudrait. J’en aie fait l’amère expérience plus d’une fois. La première fois, ce fut au cours de l’année 1322, j’avais alors 19 ans. Kontchaka avait encore eu des paroles blessantes et s’en était trop pour moi. Courant à travers les couloirs, j’avais alors quitté le château, m’enfonçant dans les bois qui entouraient ce dernier. Je courrais sans faire attention où j’allais, ne m’intéressant qu’à la douleur que je ressentais. Je ne comprenais pas pourquoi ma mère pouvait être aussi méchante avec moi. Je finis par m’arrêter, complètement hors d’haleine avant de m’intéresser à ce qui m’entourait. J’étais bien loin du château et en me retournant, je me rendis compte que je ne voyais plus les tours et les fortifications de ce dernier. J’étais perdu, incapable de savoir où je me trouvais. Je commençais à paniquer tout en appelant au secours. Et sans que je ne m’y attende, un homme sortit de derrière un arbre et s’approcha de moi. Je pensais qu’il allait m’aider, mon père lui donnerait une récompense, mais il me saisit le bras avant de planter ses dents dans mon poignet. Je tentais de me débattre, de le faire lâcher prise, et dans la bataille, je le mordis violemment au visage. Je sentis un goût de fer dans ma bouche, signe que je l’avais suffisamment mordu pour le faire saigner. Mais je ne m’attendais pas à ce qui allait suivre. Alors que je commençais doucement à avoir chaud, le Nosferatu me lâcha le poignet avant de m’emmener avec lui dans une grotte. Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait, j’avais l’impression qu’un brasier grandissait en moi. Puis, le brasier sembla se calmer et je commençais doucement à avoir froid, me mettant à grelotter et à claquer des dents. Je pensais mourir et je finis par perdre connaissance. Mais comble de la surprise, je finis par rouvrir les yeux sur l’homme qui m’avait attaqué qui ne semblait pas croire ce qu’il voyait de ses propres yeux pourtant. Assez furieuse de l’état dans lequel j’avais été, je lui demandais ce qu’il avait fait, ce qu’il m’était arrivé. Il m’expliqua alors qu’il était un Nosferatu, une créature se nourrissant de sang humain. Je n’aurais dû être que son garde-manger temporaire, sa morsure ayant dû me tuer à la suite de ça. Cependant, quand je l’avais mordu, j’avais avalé de son sang, ce qui avait déclenché la transformation. J’étais donc devenu comme lui, un Nosferatu. J’étais sous le choc et il m’expliqua alors que je devais savoir des choses sur ma nature mais que ce serait trop compliqué de tout expliquer dans cette grotte. Je pris donc la décision d’emmener cet homme avec moi, retournant au château de mon père. Ce dernier était en effervescence, comme si un drame avait eu lieu. Les serviteurs de mon père semblaient tristes malgré mon retour inespéré. Je retrouvais rapidement mon père qui m’expliqua que ma mère Agafia était décédée d’une grave maladie que les médecins n’avaient pas pu soigner. Il m’apprit également qu’à la suite de mon départ, il avait envoyé des hommes à ma recherche mais qu’ils étaient tous revenus bredouilles. J’avais disparu pendant un mois. Je réussis à faire entrer le Nosferatu au château, expliquant qu’il était un bon travailleur et un excellent serviteur. Ce fut lui qui m’apprit tout ce que je devais savoir sur les Nosferatus, mes semblables désormais.

Vole vers le soleil brillant
La vie continua son cour. Mon père désormais veuf, attendait que la mort vienne le prendre pour qu’il puisse rejoindre son épouse. Malgré tout ce qu’elle lui avait fait subir, mon père l’aimait toujours. Pour ma part, je commençais à accepter ma vie de Nosferatu, ce besoin de me nourrir de sang humain. J’avais longtemps eu beaucoup de mal avec cet aspect de la transformation. J’avais un humain personnel qui me servait de calice, mon garde-manger sur patte comme le disait Dimitrov, le Nosferatu ayant fait de moi ce que j’étais devenu. Il était quasiment sous mon contrôle et je pouvais me nourrir à ses veines selon mon bon vouloir. Cependant, c’est avec Dimitrov que je connu les plaisirs de la chair. Mais voilà, mon père décida de prendre les choses en main me concernant. Enfin, concernant surtout l’avenir de son royaume. Un jour, je vis un jeune homme ni spécialement beau ni spécialement lait débarquer au château de Iouri III. Il se présenta à moi sous le nom de Dimitri II de Vladimir et ajouta qu’il deviendrait mon époux selon la volonté de mon père. Autant vous dire que j’étais loin d’être d’accord avec cette histoire. Je refusais l’idée même de me marier mais mon père en avait décidé autrement. J’eu beau discuter avec lui, mon père refusa toute discussion et ajouta que le mariage aurait lieu dans trois mois. Je pris alors une décision radicale. Le soir-même, je pris les vêtements du prince Dimitri II pour me glisser dans la chambre de mon père. Ce dernier sembla croire que le prince de Vladimir voulait lui parler mais je ne lui laissais pas le temps de dire quoi que ce soit que je lui plantais mes crocs dans la gorge. Les hurlements de mon père alertèrent les gardes mais le temps que ces derniers n’arrivent, j’étais déjà de retour dans ma chambre et les vêtements du prince dans la sienne. Mon père désigna son bourreau avant de mourir, me permettant ainsi d’échapper à tout soupçon. Le prince fut tiré de son lit aux aurores et présenté devant moi. J’avais toujours été bonne comédienne et je réussis sans difficulté à laisser croire à ma profonde tristesse. Je condamnais le jeune prince à mort pour régicide et assistais à son exécution sans sourciller. Le cadavre du meurtrier fut hissé aux portes du château pour que les habitants viennent le molester pour venger la mort de leur souverain. Mais je ne montais pas sur le trône de mon père. Après l’exécution, je quittais le château, bien décidé à découvrir le monde.

Elle marchait et chantait une chanson
Je me fis alors appelé Fenia Andronikov et je me mêlais à la population. Je parcourus le continent européen, l’Espagne, l’Italie, la France. Je montais même jusqu’en Norvège pour voir le plus de chose possible. Déguisé en homme, je fus du premier voyage de Christophe Colomb en direction des Amériques. J’étais curieuse de tout, avide de vie. J’essayais tant bien que mal d’allier ma condition de Nosferatu avec mon apparente vie humaine. Sous mon pouvoir d’envoutement, je me servis de nombres hommes comme de Calice, réussissant à rejoindre les plus nobles couches des pays européens. Mais je n’étais pas non plus toute rose. Certains hommes n’avaient pas la chance de survivre à ma morsure et une fois que je m’étais nourris, je les regardais mourir. J’étais devenue une réelle mante religieuse, je me servais de mes charmes pour attirer un homme jusqu’à mon lit avant de me nourrir à son cou et de le regarder mourir. Mais voilà, tout n’a jamais été très rose… C’est ainsi que je participais à la guerre contre les Kajura. Lors de la déclaration, je pris fait et cause pour les créatures, mes semblables. Cependant, je ne combattais pas. Je me contentais de soigner les créatures blessées ou d’abréger leurs souffrances le cas échéant. Cependant, ce fait causa ma perte un an après le début de la guerre.

Sur la berge haute et abrupte
Printemps 1532, je crois que je ne l’oublierais jamais cette fichue date. Les fleurs commençaient à fleurir et les beaux jours revenaient doucement. J’étais partie me détendre dans une clairière, à l’écart du camp des créatures blessées où j’étais. Je pensais être seule mais je fus rapidement rejointe par des Kajura. Autant vous dire que je savais déjà que ma proximité avec le camp de mes semblables allait jouer en ma défaveur. Et cela se vérifia. Ils m’attaquèrent et je n’eus d’autres choix que de me défendre. Ils se parlaient beaucoup entre eux et je découvris que l’un des deux hommes s’appelait Berg. Je m’intéressais un bref instant à lui, me détournant de l’autre Kajura. Ce fut mon erreur. Ce dernier en profita pour se rapprocher de moi et me planter un pieu dans le cœur. Je pensais mourir cette fois-ci et je fermais les yeux à jamais. Les deux Kajura prirent mon corps et le trainèrent jusqu’à un trou qu’ils avaient creusé, jetant mon cadavre dedans, face contre terre, pieds et poings liés. Ainsi si termina la vie de Setanotchka de Moscou.

Sur un aigle des steppes gris
Enfin, terminer, c’est un bien grand mot. Ma vie se mit plutôt sur pause. Une longue pause… Une très longue pause même. Mais je finis par rouvrir les yeux. J’étais toujours dans ce fichue trou mais mes mains et mes jambes étaient détachées. Et surtout, le pieu ne se trouvait plus dans ma poitrine mais dans les mains de deux adolescents qui me regardaient incrédules. Ils ne comprirent pas ce qui leur arrivaient quand je plantais violemment mes crocs dans leur gorge, m’abreuvant jusqu’à les vider tour à tour de leur sang. Ma soif ainsi étanchée, je pus quitter la forêt. Le monde semblait avoir bien changé autour de moi et je finis par tomber sur un chemin étrange. Je les avais toujours connus en terre ou même en pavé mais cette substance noire était bien étrange. Surtout avec l’étrange chose qui passa devant moi. Je finis par tomber sur une ville et je découvris un univers entièrement nouveau pour moi. C’était très effrayant pour moi mais je pus compter sur un homme. Un simple humain que j’envoutais pour qu’il m’explique ce qu’il se passait. Il m’apprit alors que nous étions en 2017 et cela me fit un choc. J’étais restée dans mon sommeil pendant 485 ans. Pendant deux semaines, je me servis de cet homme pour apprendre les rudiments de la vie moderne, découvrant les ordinateurs, les téléphones portables, la télévision… Et une fois que je fus à même de me débrouiller toute seule, je le laissais partir. J’avais découvert qu’un sang de substitution existait désormais pour les Nosferatus et je ne me gênais pas pour m’en servir, ayant toujours eu du mal avec le fait de tuer. Je voyageais pendant quelques temps avant de me poser définitivement à Tromso, dans le courant du mois de Novembre. Les créatures y étaient nombreuses et je fus même accepté dans un clan de Nosferatu, le Lidenskap Rod, dont j’arbore le tatouage. Je suis devenue l’assistante de son propriétaire, le Lidenskap Rod étant également une boite de nuit. Cependant, je sais que les autres membres se posent bien des questions me concernant. Après tout, j’aie toujours quelques difficultés avec la modernité, surtout avec mon réveil. Et puis, les Kajura existent encore. Bien que je n’ai rien contre eux à la base, je me méfie quand même. Surtout que j’ai découvert que le fameux Berg ayant servi à m’endormir il y a quasiment 500 ans a eu des descendants et que le colonel de la base Kajura du coin en est un…


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